L'équipe jeux vidéo, qui rassemble des utilisateurs issus de plusieurs communautés Fandom vidéoludiques, a dressé le bilan de l'année 2016. Découvrez leurs coups de coeur et leurs déceptions ci-dessous et dites-nous ce qui vous a marqué en 2016 dans les commentaires !
Cette année 2016 a fortement été marquée par la licence Zelda. Pour le trentième anniversaire de la série, Nintendo a tout donné : Twilight Princess HD en début d'année, Hyrule Warriors Legends également en début d'année, mais avec son contenu additionnel tout au long de l'année.
Nintendo a également beaucoup fait parler de sa licence dans d'autres licences, avec des clin d'oeil à la série dans Animal Crossing. Des produits dérivés de la série son également sortis : des amiibos assez classiquement, mais aussi des cartes à collectionner et même un nouveau manga sur Twilight Princess !
Mais le plus gros événement de l'année reste l'annonce du jeu Breath of the Wild à l'E3 2016 qui a hypé tout Internet : le jeu en développement depuis l'E3 2014 avait enfin montré le bout de son nez ! Pour moi, Nintendo a donc bien rempli sa mission : fêter les trente ans de la licence Zelda comme il se doit.
Pour ma part, cette année 2016 a surtout été marquée par le report de Breath of the Wild, encore une fois. x) 2016 nous a cependant offert beaucoup de jolis trailers et démos qui font envie. Un nouveau système de plats à préparer qui n'est pas sans rappeler la quête des recettes des 3 premiers Paper Mario.
Par rapport à Paper Mario justement, Color Splash sur Wii U a bien redressé le blason après un Sticker Stars globalement décevant. La nouvelle formule avec les stickers et l'absence de partenaire me déplait toujours ... mais bon, l'univers du jeu est tout de même meilleur que celui de son prédécesseur. À mon sens.
Je vais avoir Pokémon Soleil pour Noël. Cette génération est très intéressante au niveau de la stratégie (avec la possibilité de changer les IV des Pokémons, d'acquérir des restes sur les Goinfrex sauvages ...) et je prévois de participer à un tournois au format VGC 2017 qui se tiendra à Lyon en avril.
J'ai beaucoup apprécié la sortie inattendue de très bons jeux comme Punch Club ou Darkest Dungeon dès le mois de janvier (et un peu moins celle de moins bons jeux comme Assassin's Creed Chronicles: India ou FNaF World) qui ont presque éclipsé la démission de Marc Laidlaw, auteur de Half-Life.
Cela dit l'année restera assez inégale avec d'énormes perles sortants assez régulièrement mais se faisant vite oublier par la suite : Firewatch, Street Fighter V, Rocket League, SUPERHOT, Kholat, République, Trackmania Turbo, Enter the Gungeon, Job Simulator, Quantum Break, Dark Souls III, Uncharted 4: A Thief's End, DOOM, Hearts of Iron IV, Mirror's Edge Catalyst, Inside, Forza Horizon 3, Mafia III, Civilization VI, Steep, et Dead Rising 4 qui vient de sortir.
On dirait beaucoup comme ça, mais ces jeux sont principalement enterrés dès le mois de leur sortie et ils sont immergés dans une mare de jeux médiocres voire carrément mauvais, ce qui fait de l'année 2016 une année assez oubliable malgré quelques bonnes surprises.
Chacun en conviendra, l’année qui touche désormais à sa fin aura apporté au domaine du jeu vidéo un lot conséquent de nouveautés et de promesses pour les années à venir. Pour soutenir mes camarades de l’équipe Jeux vidéo de Fandom en français et tenter avec eux de dresser un bilan pertinent des douze derniers mois, je retiendrai sans difficulté les trois événements suivants.
Pour commencer, plusieurs grandes séries de jeux vidéo ont accueilli un nouvel épisode toujours très attendu par le public — certes les classiques FIFA 17 et PES 2017 mais aussi l’imposant Battlefield 1, le sombre Final Fantasy XV et le terrifiant Dark Souls III —, l’année écoulée donnant ainsi la part belle aux icônes du jeu vidéo.
Deuxièmement, des innovations techniques impressionnantes ont été promues par des jeux vendus en masse, comme la géolocalisation pour une réalité augmentée dans Pokémon Go (peut-être à l’origine plus grand bourdonnement de l’année à travers la toile) et le casque pour une réalité virtuelle dans Batman: Arkham VR par exemple, misant sur les équipements inédits du jeu vidéo au xxɪᵉ siècle.
Enfin, du côté de l’intrigue et des décors des jeux sortis cette année, pour tordre aussi le cou aux accusations de violence inutile des jeux vidéo en général, il est utile de saluer la sobriété de l’histoire racontée par The Last Guardian, qui magnifie l’aventure d’un garçon et d’une bête face à l’adversité, et la conception de la violence dans Far Cry Primal, qui rappelle les contingences primitives qui forcent l’homme à s’opposer aux animaux puis aux autres hommes, pour sortir de son état de nature.
Cette année, le développement de certains jeux vidéo relève donc d’une poésie, d’une création artistique qui rend son résultat d’autant plus respectable. Grâce à la technologie et à des œuvres de référence par ailleurs, cette poésie est offerte à des millions de joueurs dans le monde entier : voilà un filon qui doit perdurer l’an prochain !
Pour moi, la découverte vidéoludique de cette année est sans conteste Reigns. Développé par Nerial et édité par Devolver, il s’agit d’un jeu de gestion principalement pensé pour le mobile. Je suis personnellement plus habitué aux jeux de gestion prévus pour PC, tels que les Civilization ou plus récemment Cities : Skyline, pour ne citer qu’eux. Et j’ai commencé à jouer à Reigns, qui m’a montré une toute autre vision de ce que peut être le jeu de gestion. Si les jeux auxquels je suis habitué présentent une gestion au millimètre de l’environnement, permettent de changer une quantité de variables impressionnantes et cherchent à se rapprocher toujours plus d’une gestion réaliste, Reigns vit dans un tout autre univers. Reigns, c’est 4 variables à gérer, et des événements qui surgissent au cas par cas, les uns à la suite des autres.
Reigns vous place dans la peau d’un Roi, et vos sujets vous présentent chacun leur tour leurs doléances. Il s’agit donc de jouer l’équilibriste pour tenter de contenter à la fois les religieux, le peuple et l’armée, tout en gardant un trésor rempli. C’est extrêmement simple, et au final amplement suffisant, car un règne ne dure jamais bien longtemps, et une partie ne durera que rarement plus de 10 minutes, et c’est là que la présence du “s” à la fin de Reigns prend tout son sens.
Dans Reigns, la mort n’est pas une fin, c’est le début d’un nouveau règne, avec son lot de nouveaux événements et trois objectifs suggérés par le jeu, qui orientent l’approche de ce nouveau règne. En accomplissant les objectifs, de nouveaux événements s’ajoutent au total d’événements possible, si bien que la difficulté du jeu augmente au fur et à mesure de la progression, et si le joueur peine à garder un équilibre entre ses 4 variables, le jeu réussit parfaitement à créer du challenge tout en ne noyant pas le joueur sous les possibilités, ce qui, pour un jeu de gestion, n’est pas une mince affaire.
Reigns est disponible sur Steam, Android et iOS, pour un prix ridiculement faible face aux possibilités du jeu. Vive le Roi !
L'année 2016 comme toutes les précédentes années dans l'industrie des jeux vidéo a été marquée par des succès et des échecs. Il y a eu des échecs avec des jeux qui ont déçu comme No Man's Sky ou Call of Duty : Infinite Warfare ou des fermetures de studios connus comme Lionhead Studios ou United Front Games.
2016 ne fut pas l'année de la réalité virtuelle avec des casques aux prix trop élevés et aux premiers jeux qui n'ont pas assez de potentiel pour démocratiser la technologie. 2016 fut l'année ou des « vaporwares » comme Final Fantasy XV, Doom ou The Last Guardian sont sortis des années après leurs annonces.
Mais cette année n'a pas été une année sombre dans l'industrie des jeux vidéo car il y a eu des succès avec des jeux comme Dark Souls III, Forza Horizon 3, Uncharted 4 ou Battlefield 1 qui ont été des succès critiques et/ou commerciaux.
Et l'année 2017 s'annonce un grand cru avec des jeux comme Mass Effect : Andromeda, Nioh, Persona 5 ou Resident Evil 7 pour le plus grand bonheur des passionnés de jeux vidéo.
En ce qui me concerne et au risque d'en étonner certains, je n'ai pas été marqué par la sortie ou l'annonce de beaucoup de jeux vidéo en cette année 2016 ; probablement car les principales sorties ne m'ont pas spécialement intéressées.
Néanmoins, parmi ce que j'en retiens le plus, comment passer côté de l'arrivée de licences phares, notamment de Nintendo, sur nos mobiles et tablettes ! Miitomo, très récemment Super Mario Run sans oublier l'immense succès, bien qu'éphémère, de Niantic, Pokémon Go. La compagnie japonaise étant, personnellement, mon éditeur préféré, c'est un réel plaisir de la voir conquérir une nouvelle plateforme. Puis sont sortis, sans grande surprise pour quelques uns, de nouveaux opus des classiques mais toujours populaires séries Fifa, Just Dance, Pokémon, Call of Duty ou Battlefield.
Enfin, j'aimerais évoquer une console très attendue dont la sortie aura bientôt lieu, alors qu'elle reste toutefois bien mystérieuse. Ce mystère malgré les informations publiées cette année, c'est justement ce qui rend la Nintendo Switch intrigante. Que nous réserve-t-elle ? Sera-t-elle « la » console de 2017 ? Affaire à suivre !